Un bain pour mon seigneur et maitre

La journée avait été chaude et bien plus qu'elle ne l'avait jamais été depuis longtemps. Ce soir elle avait décidé de faire plaisir à son époux et lui avait fait porter un mot par une servante

Citation :

Mon tendre

Rejoins moi dès que tu auras terminé dans nos appartements

G

Elle avait fait monté dans leur chambre une énorme coupe de fraise, la cuisinière avait battue de la crème, de la cave elle avait aussi demandé à ce qu'on tire un flacon de vin venant de leur terres champenoises, puis avait congédié tout le monde avec ordre de ne pas les déranger.  Les servantes avant de se retirer avaient aussi empli la baignoire d'une eau presque brûlante dans laquelle elle avait versé quelques gouttes d'un gel acheté à Strasbourg aux senteurs venues de Cologne. Elle connaissait les goûts de son époux pour ce parfum qu'elle lui offrait  dès qu'elle le pouvait. Le bain était prêt et à la surface une mousse aux suaves parfums masquait l'eau; l'en-cas était posé tout près sur une desserte.
Les enfants dans leur aile de la demeure étaient sûrement endormis, la nuit était toute à eux.
Elle avait profité qu'il travaillait encore pour se préparer, tresser ses longs cheveux blonds avant de passer une robe de voile rouge qui laissait apercevoir son corps en transparence.
La fenêtre était ouverte et laissait entrer un peu d'air frais du soir, assise sur le rebord elle attendait qu'il arrive.

Spoiler:

Une servante avait réussi à passer parmi les mailles de gardes qui avaient l’ordre express de ne laisser personne le déranger. Oui la journée était épuisante, c’était ce genre de journée qui vous fait engueuler le très haut de ne pas avoir créer de journée de 48h ou de semaine 8-9 jours parce que des fois.. vous en auriez vraiment besoin. Le nez dans mes documents je finissais presque par craquer, épuisé, exaspéré si bien que les documents commençaient à m’énerver.
Dans la hâte j’avais déposer le document que m’avais transmis la servante sur un coin de mon bureau, soupirant je l’avais récupérer avant de sourire doucement en voyant la signature au « G. », c’était ma tendre « G et S » étaient inséparable et l’ont savaient que ces raccourcis étaient pour nos mots tendres. Je jetais un œil sur mon bureau, les documents y étaient encore éparpillés puis de façon active, je rangeais tout sur une pile bien épaisse et je déposa dans un coin en exprima – bon ce soir c’est fini – je me rendais alors au rendez-vous donner par ma belle. Nos appartements..
«  Bébé ? »
Je ne la vu pas au début d’entendre un bruits venant de la salle de bain, je me déplaçais alors doucement vers la direction, y découvrant mon ange.
« Ow, bébé.. » j’étais impressionné me voilà embarquant alors près d’elle, cette tenue superbe dont je voyais les traits et les courbes ressortir par dessus, elle savait comment me requinquer.

Bonsoir mon coeur, j'ai cru que tu t'étais endormi sur tes dossiers. Comme tu as du une fois de plus oublié de te nourrir je t'ai prévu un souper et une surprise

Je souris aux mots de la belle et tendre, c’est vrai que d’un dossier à l’autre s’empilant de plus en plus sur un bureau qui me semblait de jour en jour bien trop petit pour l’envergure, je n’avais pas vraiment penser à cela, certes, la servante s’était introduite dans le bureau en catimini pour y déposer des victuailles mais pris dans le travail je n’avais remarqué ni elle, ni même le plateau qu’elle avait déposer.. hum… où ça d’ailleurs ? Argh faudra que je pense à leur dire d’aller faire un tour pour retirer tout cela, ça fait moyen un bureau qui se respecte avec des effluves de soupé. J’en ris de bon cœur, mais même dans cette situation ou ma belle me rappela un des besoins vitaux des êtres mortels que nous sommes, j’étais plus concentré par une autre faiblesse.

Mon regard parcourait la tendre épouse dont le corps était enveloppé dans une tenue bien légère, une tenue que le ciel en est témoin ferait rougir le plus endurci des hommes, ma main parcourait ce linge au tissu fin, si fin que je sentais la peau délicate de l’épouse comme si, il n’y en avait pas.

Oh mon ange.

Je viens lever ma main jusqu’au visage féminin et de caresser le visage, j’adorais cette surprise. Je viens l’embrasser tendrement et mes mains parcourir le corps puis d’arrêter doucement et pencher ma tête derrière l’épaule de la belle pour regarder le souper concocter pour l’occasion.

Hum.. et si nous goutions ce repas.