En route vers Auch au départ de Tarbes

Fleur vit la capitale armagnacaise en vue. Son époux chevauchant à ses côtés, tout sourire. Ces deux-là s'étaient donné du bon temps en chemin... À ce rythme là, il était plus que probable que leur descendance soit assurée avant d'arriver en Franche Comté. Leur regard s'embrasait à chaque fois que l'un ou l'autre posait les yeux sur son conjoint, et les voilà partis pour une nouvelle partie de....ah mais revenons à nos moutons... donc Fleur vit la capitale armganacaise en vue. Elle donna un coup sur le flanc de sa jument qui partit au galop.

La première chose dont elle avait envie c'était de se prélasser dans un bon bain entouré de chandelles, puis de s'allonger aux côtés de son époux dans un bon lit. Il paraît que les hôtels des capitales étaient chics et douillets...

"Mon ange, crois-tu que l'hôtel de la capitale pourra nous accueillir à cette heure avancée de la nuit? Je rêve d'un bon bain entouré de chandelles, d'un bon lit où nous pourrons batifoler à loisir avant de nous reposer dans les bras l'un de l'autre, avant de reprendre la route."

Elle lui sourit taquine, espiègle avec ce même regard qui avait raison de lui à chaque fois...

Tandis qu'ils pérétraient dans la ville, elle vit un bâtiment qui ressemblait à la mairie d'Auch. Elle s'enquirit du nom du Maire, elle avait une lettre à lui écrire en guise d'arrivée.

Elle lut sur la porte : Dame Apoulit, Maire d'Auch

"Mon amour, cela te déranges-tu si j'écris ma missive à Dame le Maire avant de nous diriger vers la meilleure auberge de la ville?"

Sans attendre sa réponse, elle prit un parchemin vierge et griffonna quelques mots avant de plier la lettre et de la glisser sous la porte de la Mairie.

Citation :: Bien le bonjour Dame le maire,

Je me présente Fleur, Baronne de Quingey, habitante de Pau la belle, dans le charmant Comté béarnais, votre voisin. Je suis actuellement en voyage de noces avec mon époux, Faross, Baron de Quingey.

Nous sommes de passage dans votre charmante capitale. Pour les commodités de notre voyage, nous voyageons en lance. Je ne connais malheureusement pas vos lois ou coutumes, et je préfère prendre les devants au cas où nous serions suspectés d'une quelconque malveillance.

Nous resterons une journée en votre ville afin de cueillir des fruits pour notre consommation personnelle, avant de reprendre la route demain sans faute.

Nous nous dirigeons vers la Franche-Comté où mon époux détient sa baronnie.

J'ai une quinzaine de morceau de viande que je pourrai vous vendre si vous le désirer à 18 écus, sinon ce n'est pas bien grave, je les vendrai bien en chemin.

Espérant le tout à votre entière satisfaction,

Bien à vous

Fleur de Quingey

Fleur était partie cueillir des fruits dans le verger de la capitale armagnacaise, elle aurait espéré recevoir réponse à son pigeon de la part de la Maire en place, mais il fallait croire que répondre à une missive n'était pas son fort. Elle n'y pensa plus, son époux étant venue la rejoindre dans le verger, avec des idées bien à eux... le verger semblait désert... Pourquoi n'en profiteraient-ils pas?
Elle embrassait fougueusement Faross, quand un pigeon se posa sur la tête de son époux.

Fleur intriguée, prit le pli qui était attaché à une de ses patte... il s'agissait de la Maire qui leur souhaitait la bienvenue... Finalement, mieux vaut tard que jamais!

Citation :: Expéditeur : Apoulit de l'indomptale mystérieuse
Date d'envoi : 2009-07-29 14:16:46
pardonnez moi de ne pas vus avoir écris plus tôt vous êtes les bienvenue rester le temps que vous voulez c'est avec joie que nous vous recevons en ville.
Bien à vous
Apoulit.

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